Déjà un mois!!!
Il y a déjà plus d'un mois que nous avons quitté la vie urbaine pour la vie...euh, moins urbaine, Rimouski étant une ville nettement plus petite que Montréal; la population de Montréal étant de près de 2 millions, alors que celle de Rimouski est d'un peu moins de 50 000. Ces statistiques hautement scientifiques peuvent être schématisées ainsi:
MONTRÉAL Rimouski
Mais ceci n'enlève rien à Rimouski puisque si on compare Montréal à une mégalopole, on se retrouve avec le schéma suivant:
Montréal TOKYO
Fin de la démonstration.
Est-ce que ça nous plaît? Disons qu'avec le fleuve à 5 minutes d'un côté (à pied), et les rangs à 5 minutes de l'autre (en auto), ce n'est pas toujours facile. Ceux qui connaissent nos habitudes de night life comprendront facilement toute la difficulté de notre adaptation...adieu rue Crescent, adieu rue Saint-Laurent...
Promenade de Rimouski bordant le fleuve
Les gens nous ont demandé: "ouais, c'est ben beau l'été, mais vous avez pas peur de vous ennuyer, l'hiver, là-bas?" (sur un ton un peu nasillard). Oui, effectivement, la vie est très ennuyante ici, l'hiver, très dure (et là je ne parle même pas des ours polaires à affronter!).
Les prochaines photos vous montreront à quel point nous passons nos fins de semaine dans le désoeuvrement le plus complet...
D'abord, on peut s'ennuyer sur le fleuve, à la pêche sur la glace...
Mais pour changer le mal de place, on va aussi s'ennuyer dans le parc du Bic...
Marie risquant sa vie dans un escalier terrifiant!!!
Je pense que vous pouvez lire le malheur et la désolation sur nos visages...
Oui, la vie est vraiment terrible ici, l'hiver...en fait, on a envie de crier "au secours" pour qu'on vienne nous chercher et nous sortir d'ici, mais on n'en a plus l'énergie tellement notre situation se détériore de jour en jour...c'est peine perdue...
Bon, évidemment, y'a des passages à vide, des moments de folie, mais on les gère de mieux en mieux.
La preuve:
Vous voyez, y'a pas encore de quoi nous faire interner...euh, pas encore...
Et pour ceux qui s'inquiéteraient des chats, Abélard et Héloïse, voici une photo montrant que leur adaptation se fait aussi, bien que tranquillement, et que le stress occasionné par leur nouvel environnement diminue peu à peu...
Et même si la vie est dure, l'hiver à Rimouski, on sourit tout le temps pour oublier notre condition.
On sourit de notre bêtise à être descendus dans une côte qui n'avait pas de bon sens...(vivement les traction aid pour remonter pied par pied en marche arrière sur une distance de 20 mètres!!!)
Ou tout simplement parce qu'il fait bon être près du fleuve...
On SOURIT!